Un article sur notre association Imprimer
Samedi, 05 Février 2011 20:58

Le Dauphiné Libéré du 25 janvier 2011 a publié un article sur notre association

 


Le Dauphiné sous la signature de Muriel Rottier a publié trois articles en page 7 dont un sur notre association, ( la page scannée étant peu lisible nous avons préféré recopier le texte des articles)

 

L’association qui met le feu au Lac

Le quai de Chavoire refait parler de lui. Presque deux an après sa fermeture pour raisons de sécurité, la création, en décembre dernier, d'une association ravive la polémique.

Elle exige en effet sa réouverture au public, au nom de la fameuse servitude de marchepied censée s'appliquer tout autour du lac.

"Les Amis du Quai de Chavoire" est présidée par un Veyrolain, Georges Depetri. Elle compte pour l'heure « une vingtaine d'adhérents » : des usagers de ce quai bien connu des promeneurs, mais dont .les accès sont barrés depuis le printemps 2009 par des portes métalliques.

À cette époque, des riverains propriétaires du quai se plaignent des incivilités qui s'y dérouleraient l'été.et de la présence de naturistes, voire d'exhibitionnistes.

Mais c'est une autre raison qui motive l'arrêté municipal de fermeture: le quai s'effondre en plusieurs endroits.

Un collectif informel d'usagers se monte alors, et crée un site internet sur lequel est déposée une pétition (qui revendique aujourd'hui 2000 signatures).

L'association, issue de ce collectif, veut désormais passer à la vitesse supérieure : « Pour obtenir des effets sur le plan juridique, intervenir auprès des collectivités locales, de la préfecture et éventuellement de la justice, il nous fallait une association », explique Georges Depetri.

Sur la forme, le site internet jugé un peu trop vindicatif, sera remanié.

Sur le fond, "Les Amis du quai" sont résolus à faire rétablir le droit de passage, «qui a toujours existé » selon eux, sur cette bande littorale d'environ 400 mètres.

Ils contestent les positions du Préfet et attendent le résultat d'un recours engagé il y a un an devant le tribunal administratif (lire en Repères), ils s'indignent du chiffrage, suite à une étude financée par l'État, des travaux de réfection du quai : entre 700 000 et 1 million d'euros.

«Ce montant est très surévalué, alors que le quai est en parfait état sur presque toute sa longueur, et le danger est très relatif puisqu'il y a 50 cm d'eau dessous», estime Bruno Perrier, vice-président de l'association.

L'association cite en exemple l'encorbellement de Talloires, bien plus dégradé et dont la réfection coûterait de l'ordre de 60 000 euros.

Elle, fait de son combat une affaire de principe et juge « insupportable que la population s'agglutine sur quelques centaines de mètres de rivages, alors que quelques privilégiés s'en réservent illégalement des kilomètres.»

 

Muriel ROTTIER

 

Commentaire des Amis du Quai de Chavoire : cet article résume bien nos propos et n’appelle pas de remarques supplémentaires.

voir aussi http://www.ledauphine.com/haute-savoie/2011/01/24/l-association-qui-remet-le-feu-au-lac

 

Deuxième article.

Selon Jean-François Raffy, sous- préfet, rien n'oblige les riverains à réparer

Le Quai de Chavoire pourrait bien rester longtemps en l'état (et donc, fermé). Car 700 000 à 1M€ pour le remettre en état, c'est très cher pour les propriétaires riverains. Et du côté des fonds publics, l'heure n'est pas aux dépenses superflues.

« L'État n'a pas à payer, pas plus que le Sila ou les collectivités territoriales pour une propriété privée », indique le sous-préfet d'Annecy, Jean-François Raffy

Obliger les propriétaires à réparer au nom de la servitude de marchepied ? « Aucun texte ne le prévoit non plus. »

D'autant moins, relève le représentant de l'État, que la largeur minimale pour que cette servitude s'applique (1,50 m à défaut des 3,25 m réglementaires), n'est pas atteinte en plusieurs endroits, où le quai fait à peu près 80cm.

Commentaire des Amis du Quai de Chavoire :

  • En ce qui concerne la prétendue largeur minimale nous avons traité de ce sujet dans plusieurs rubriques de notre site voir notamment « la loi sur la servitude de marchepied » et la « Lettre du ministre » .
  • Il n’est pas tout a fait exact de soutenir que l’Etat n’a pas à payer pour une propriété privé, certes il n’est pas obligé, mais il le peut, ce qui vient d’être conforté parla loi du 27 juillet 2010. On peut se demander dans ce cas dans quel cadre a-t-il pu commander une étude dont il est fait parfois référence.
  • Les propriétaires ne sont en effet nullement tenu de réparer, mais en cas d'effondrement la servitude pourrait reculée d'autant, car elle se mesure depuis le bord du Lac,  pour des raisons de sécurité elle peut même s'écarter de la ligne délimitative du domaine public , il y  de la jurisprudence à ce sujet .
  • A propos, combien ont coûté les travaux de l’impasse du Clos, qui peuvent passer pour une magnifique réalisation aux yeux de certains et à un os à ronger pour les autres ?

Troisième article

L’APRIL soutient les propriétaires riverains  « Non ils n’ont pas confisqué le Lac »

 

La création de l'association " Les Amis du quai de Chavoire" est-elle la goutte d'huile qui va mettre le feu au lac ?

En tout cas, elle semble provoquer une vraie mobilisation chez les propriétaire ...difficile à jauger cependant, puisque ces derniers ont toujours refusé de s'exprimer nominativement.

Samedi. 22 janvier, l'un d'eux prend pourtant contact avec notre rédaction. Il annonce qu'il« va porter plainte » contre l'association et accepte de parler en son nom.

« J'ai subi trois ans de harcèlement et maintenant de la diffamation. C'est allé trop loin», explique-t-il.

Il s'estime visé par le dossier de presse de l'association, qui met en cause, selon lui, son intégrité d'élu local et a fabriqué «un photomontage » où l'on voit sa propriété.

Revirement hier: ce propriétaire exige finalement l'anonymat... «Je m'exprimerai quand la procédure sera lancée.»

Entre temps, durant le week-end, l'Association des propriétaires riverains du lac (April), qui revendique 200 adhérents, s'est réunie. Et a produit un long communiqué, d'une virulence nouvelle chez cette association qui s'était montrée discrète lors du premier épisode en 2009.

« Tentatives pitoyables et malsaines d'un collectif d'une dizaine de personnes»

Elle y affirme que "le flou juridique autour de la servitude de marchepied est délibérément utilisé par certains." Elle rappelle qu'il ne s'agit ni d'un cheminement ni d'un droit de passage : « Non, les riverains n'ont pas confisqué le lac ! »

Puis elle s'en prend aux "Amis du Quai", évoque des « tentatives pitoyables et malsaines d'un collectif d'une dizaine de personnes» de « réutiliser un lieu privé et endommagé, pour en faire l'emblème d'un nouveau mai 68 avec pour certains la nostalgie du naturisme.» Rien de moins.

Cloué au pilori, au passage, le projet de réfection de l'encorbellement de Talloires : un dossier public celui-là, inclus par le Sila dans le tracé du futur sentier au plus près du lac.

L'encorbellement serait construit, dit l'April, « sans considération de largeur et de sécurité » et pour « un bénéfice reconnu d'intérêt limité (...) puisque la passerelle en question ne mène qu'à un vague sentier escarpé et très dangereux. »

Le 31 janvier, les riverains de Veyrier et l'April doivent rencontrer le procureur de la République d'Annecy, pour «faire rétablir la vérité. »

« Nous faisons quasiment tous bloc, l'April est derrière nous et nous avons 750 signatures de soutien », assure notre propriétaire anonyme.

Sur les bords du lac, la guerre des associations est lancée.

M.R.


Commentaire des Amis du Quai de Chavoire : ça se passe de commentaire.


 

 

 


 

Mise à jour le Mardi, 01 Mars 2011 11:58